Ma cabane au Chili – Petite histoire d’une escale-farniente
Tu as envie de prendre un break d’excursions et de tours guidés ? De te perdre dans un village? D’être indécis(e) entre l’idée d’écouter une télé-réalité américaine cheap, de mariner dans un jacuzzi ou d’aller t’enfiler une couple de bières sur une terrasse au bord d’une rivière? Voici des suggestions pour faire une pause et ne rien faire au Chili.
Direction Rapel, pueblo à 150 km de Santiago de Chile. La place est tout à fait accessible en bus (30$ pour un aller-retour en semi-cama à partir de Santiago, avec plusieurs départs chaque jour), mais je te conseille tout de suite d’amener un cell muni de son réseau pour le trajet : un chauffeur qui ne dit pas les noms des villes et qui n’arrête dans ladite ville que si on lui demande en personne, c’est pas mal un peu tannant.
Une fois descendu(e) de l’autobus au bon endroit (remercie ton voisin de siège qui, lui, a son GPS), tu constateras par toi-même que l’action n’est pas au rendez-vous. Mais comme c’est exactement ça que tu veux, go !
Ton ultime arrêt : les Cabañas Rio Rapel. À savoir : l’adresse est sin numero. Donc, tu dois marcher la route de long en large et deviner quelle porte est celle de l’hôtel. C’est comme un petit jeu tsé. ?
Pour un p’tit 75$/nuit, tu as une cabaña luxueuse avec cuisinette, lit double ultra confortable, le câble (allô Project Runway Teens !) et, pièce de résistance, un bain-tourbillon sur ta galerie privée. Alors, garroche-toi au plus vite dans ta cabane !
Une fois que tu as bien profité de ton jacuzzi et de la piscine de la place, tu pourrais aller faire un petit tour à la plage de Matanzas, située à 20 km de Rapel. Pour t’y rendre, tu dois prendre un bus, dont l’horaire m’est encore à ce jour un mystère : demande à la propriétaire des Cabañas ou à un commerçant du coin de t’aider.
Ou tu pourrais simplement décider d’enfourcher un vélo et d’arpenter les routes de terre du village. Tu irais prendre l’air aux abords du Rio Rapel. Tu sortirais du village et t’enfoncerais dans les terres. Tu prendrais une bière (ou 2 ou 3) sur une modeste terrasse donnant sur le Rio avec des familles en visite. Tu observerais les habitants qui observent les passants (un classique universel), bien installés sur leur balcon.
Tu lirais, tu écrirais, tu penserais. Et tu respirerais.
Alors? Quelques jours de farniente ultime pendant ton voyage en Amérique du Sud, ça te dit?
Crédit photo couverture : Merryl B. Lavoie
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