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Shit happens – Des histoires de crottes

Shit happens – Des histoires de crottes

Au cours de mes quelques voyages, j’ai pu vivre de nombreuses aventures sur les routes mais aussi quelques aventures…de pommes de route.

Il y a eu cette semaine complète en France où mon ami marchait systématiquement, jour après jour, dans la crotte de chien. Il y a eu cette fois à Marseille, où il ne s’en est pas rendu compte tout de suite. Alors, les gougounes pleines d’une grosse commission ont passé la nuit dans la chambre d’hôtel incognito. Au matin, lorsque nous avons découvert le pot aux roses, il s’est empressé d’aller racler ladite gougoune sur le bord du lavabo, provoquant ainsi des éclaboussures de chiure sur le miroir.  Tout ce qu’il y a de plus charmant pour la femme de chambre à qui, dans l’énervement et les rires, nous avons oublié de laisser du pourboire.

Et puis, il y a eu toutes ces fois où mes partenaires de voyage et moi avons été victimes d’une diarrhée explosive synchronisée nécessitant habiles négociations, argumentation serrée ou carrément une bataille pour avoir droit à l’utilisation des toilettes en priorité. Eh oui, en voyage, il y a certaines barrières qui doivent tomber.

Il y a aussi eu ces quelques fois au Vietnam, où mon ami s’est fait carrément chier dessus. Une fiente ici et là en provenance du ciel. Un oiseau ou un écureuil asiatique ? Qui sait…mais ça avait une drôle de couleur. Je ne me suis pas gênée de pouffer de rire en lui tendant des Wet Ones…

Mais, rira bien qui rira le dernier… Parce qu’en terme de boutte d’la marde… c’est moi qui reçoit la palme d’or.

C’était à Séville en Espagne. La chaleur accablante dépassant les 40 degrés, nous a incité à aller faire la farniente à l’ombre dans un parc. Après avoir choisi le meilleur spot tranquille pour s’installer, je me suis couchée dans l’herbe pour lire et faire la sieste. Pendant ma lecture, j’ai observé les aller et venus d’une calèche qui faisait le tour du parc pour les touristes. Une odeur de chnoute venait régulièrement me chatouiller les narines, mais j’accusais alors les chevaux de la calèche.

C’est au moment de partir que le rideau est tombé. On m’a découvert une véritable tartinade crémeuse sur toute la largeur de mon derrière.  C’était comparable à une publicité de Nutella. J’ai pu retourner ma jupe pour constater l’horreur de la situation sous le regard larmoyant de mon ami qui arrivait à peine à prononcer un mot entre 2 éclats de rire. Dexter aurait pu confirmer que je m’étais trémoussée les fesses pendant plus d’une heure dans un numéro 2 bien frais.

J’ai réussi à enlever le plus gros avec des lingettes humides, mais j’ai quand même dû rentrer à l’hôtel en métro avec… la marde au cul.

Zut, flute, caca boudin.

Crédits photos: Marie-Hélène Brault

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